Malus Alpine A110 : tout savoir sur le montant et le calcul

En 2025, l’Alpine A110 subira un malus écologique dépassant les 60 000 euros sur la majorité de ses versions. Le barème, récemment révisé, vise désormais les émissions de CO₂ à partir de 118 g/km, avec une inflation marquée pour les sportives thermiques.

L’écart entre le prix catalogue et le coût réel à la livraison atteint un niveau inédit, bouleversant les comparaisons avec les concurrentes directes. Les nouvelles règles de calcul pénalisent lourdement ce modèle, rendant la fiscalité automobile déterminante dans sa tarification.

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Alpine A110 en 2025 : ce qui change côté tarifs

Le millésime 2025 de l’Alpine A110 fait face à une hausse tarifaire inédite. Le responsable ? Le nouveau barème du malus écologique qui frappe directement toute la gamme. Résultat immédiat : acquérir une Alpine neuve devient nettement plus onéreux, le supplément fiscal venant gonfler le prix final. Les passionnés de cette sportive tricolore, signée Renault, doivent désormais négocier avec une fiscalité qui ne laisse rien passer : chaque gramme de CO₂ se paie cher.

Désormais, l’Alpine nouvelle génération ajuste ses tarifs non pas pour cause d’innovation technique, mais sous la pression d’une taxe écologique de plus en plus lourde. Sur le marché français, la voiture de Dieppe garde son ADN : châssis précis, poids maîtrisé, moteur turbo 1.8 l. Pourtant, la réalité fiscale transforme la configuration de chaque modèle en casse-tête budgétaire. Le malus vient s’ajouter à la note, et le prix grimpe à des niveaux jamais atteints.

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Voici quelques points à retenir pour bien comprendre l’évolution de la gamme Alpine face à cette nouvelle donne fiscale :

• Le prix d’entrée est impacté dès la version Pure
• Le malus peut atteindre 60 000 euros sur certains modèles
• Sur le marché français, il s’agit de l’une des sportives les plus frappées par la fiscalité

La gamme Alpine prend donc un virage imposé par le fisc. L’acheteur averti va devoir scruter les fiches techniques pour apprécier si l’offre reste compétitive face à des sportives parfois moins touchées par le malus. L’Alpine A110 demeure singulière, mais l’équation économique se complexifie, et chaque achat devient un acte réfléchi, marqué par la fiscalité.

Comment fonctionne le malus écologique appliqué à l’Alpine A110 ?

Le malus écologique taxe chaque véhicule neuf en fonction de ses émissions de CO₂. En France, la grille du malus se durcit d’année en année, et les sportives thermiques comme l’Alpine A110 sont désormais en ligne de mire. Le principe est limpide : le taux d’émission homologué, celui qui figure sur la carte grise, détermine la taxe. Dès que ce chiffre franchit le seuil fixé par les autorités, la sanction tombe, et les montants s’envolent à mesure que les émissions augmentent.

Pour le millésime 2025, la taxe frappe dès 118 g/km. Or, la plupart des Alpine dépassent largement ce seuil. Le calcul est progressif, avec un plafond fixé à 60 000 euros qui concerne les modèles les plus gourmands en CO₂.

À cela s’ajoute la notion de malus poids, ou taxe poids : au-dessus de 1 600 kg, le véhicule subit une pénalité supplémentaire, calculée au kilo. L’Alpine A110, grâce à sa légèreté, échappe à cet écueil, mais ce n’est pas le cas de la plupart des concurrentes plus lourdes.

Quelques éléments pour bien saisir le mode de calcul :

• Malus écologique : il dépend directement des émissions de CO₂
• Taxe poids : elle s’applique en fonction de la masse du véhicule
• Barème du malus : il est révisé chaque année

Ce dispositif, pensé pour encourager l’achat de modèles sobres, modifie en profondeur le coût d’acquisition d’une Alpine A110 neuve. Les passionnés doivent composer avec des règles mouvantes, où le moindre gramme ou kilo peut faire grimper la facture.

Quel montant de malus prévoir pour chaque version de l’A110 cette année ?

Les chiffres sont sans appel : impossible d’acheter une Alpine A110 neuve sans s’acquitter d’un malus écologique conséquent en 2025. La gamme se décline principalement en trois modèles : la berline A110, l’A110 GT et l’A110 S. Toutes dépassent le seuil d’émissions imposé par la réglementation.

L’A110 standard, homologuée à 152 g/km, écope d’un malus de 3 331 euros. La GT, un cran plus sportive à 158 g/km, exige 4 812 euros de taxe lors de l’immatriculation. Quant à l’A110 S, avec ses 162 g/km, elle franchit la barre des 6 149 euros de malus. Le barème ne laisse aucun répit aux amateurs de sensations mécaniques.

Voici un aperçu des montants appliqués selon les versions :

• A110 standard : 3 331 euros de malus (152 g/km)
• A110 GT : 4 812 euros de malus (158 g/km)
• A110 S : 6 149 euros de malus (162 g/km)

La version Turini, dernière arrivée dans la gamme, affiche des émissions proches de la version standard, et subit donc une taxation similaire. Ce malus écologique vient mécaniquement s’ajouter au tarif officiel, et fait grimper le coût d’achat pour chaque client. Pas d’exception possible en 2025 : chaque déclinaison est soumise à la même règle sur le territoire français.

Alpine A110 face à ses rivales sportives : le malus en perspective

Comparer l’Alpine A110 aux autres sportives du marché revient à dresser un état des lieux sans filtre du poids du malus en 2025. Côté compactes, la Volkswagen Golf GTI ou la Ford Mustang subissent également la sévérité du barème français, mais l’Alpine limite la casse grâce à son gabarit contenu.

En face d’une Toyota GR Supra ou d’une Porsche 718 Cayman, l’A110 se démarque par ses émissions, qui oscillent entre 152 et 162 g/km. La Golf GTI affiche 165 g/km, soit un malus approchant les 7 000 euros. La Ford Mustang, avec plus de 200 g/km, explose tous les compteurs et tutoie le plafond de 60 000 euros. Les japonaises, comme la Honda Civic Type R ou la Toyota GR86, suivent la même courbe, mais leur poids joue souvent en leur défaveur sur le plan fiscal.

Le secteur se transforme : de nombreux constructeurs privilégient désormais les voitures électriques ou hybrides rechargeables. Audi, BMW, Mercedes multiplient les modèles zéro émission, séduisant une clientèle qui hésite à payer le prix fort pour une thermique passion. Pourtant, l’A110 conserve une base fidèle, attachée à la pureté mécanique et à l’agilité, même si la fiscalité pèse de plus en plus lourd dans le choix final. Désormais, aucune sportive thermique n’est à l’abri de la sanction fiscale sur le marché français.

Pour chaque amoureux de la mécanique, la question n’est plus seulement celle de la performance ou du style. C’est désormais une affaire de calcul, de compromis, presque de résistance. L’A110, elle, continue de faire battre le cœur des puristes, même sous la menace d’un malus qui, chaque année, resserre un peu plus l’étau autour des voitures plaisir.