La motorisation de la Peugeot 308 de 2015 : avantages et inconvénients

Sur le marché européen, la Peugeot 308 de 2015 a imposé des choix techniques parfois clivants dans sa gamme de motorisations, à contre-courant de certaines tendances du segment. Les motorisations PureTech et BlueHDi, lancées avec des promesses d’efficience et d’agrément, n’ont pas toutes connu le même destin en termes de fiabilité ou de satisfaction utilisateur.

Les écarts de performances, d’endurance ou de coût d’entretien entre essence et diesel, ainsi qu’entre les différentes puissances, ont dessiné des profils d’acheteurs très distincts. Certains moteurs s’avèrent plus recommandables que d’autres, selon les usages et attentes.

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Ce que vaut vraiment la motorisation de la Peugeot 308 de 2015

La gamme de la Peugeot 308 de 2015 s’est organisée autour de deux grands axes : les moteurs essence PureTech et les diesel BlueHDi. Chacun impose son style, et cette diversité technique n’est pas qu’une question de chiffres sur papier.

Le bloc PureTech trois cylindres 1.2L s’est vite fait remarquer pour son punch en ville et sa sobriété (comptez environ 5 l/100 km en usage mixte). Injection directe et turbo se conjuguent pour offrir des accélérations franches, même à bas régime. Pourtant, les premiers modèles n’ont pas été épargnés par quelques soucis : gestion électronique capricieuse, courroie humide fragile… Un entretien rigoureux, c’est la clé pour éviter les mauvaises surprises. Le moteur THP 1.6, plus puissant, attire ceux qui cherchent plus de répondant, mais la consommation grimpe et la distribution demande une attention constante.

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Du côté BlueHDi, le 1.6L diesel s’adresse clairement aux gros rouleurs. Son couple permet de longs trajets sans effort, la consommation tombe sous la barre des 4 l/100 km sur autoroute, et le système SCR avec AdBlue garantit des émissions contenues. Mais la sophistication technique (filtre à particules, injection AdBlue) appelle à la prudence lors d’un achat d’occasion : un entretien négligé peut se traduire par des réparations coûteuses.

Voici les principaux points à retenir pour chaque type de moteur :

• Essence PureTech : souplesse, économie, mais demande un suivi d’entretien strict.
• Diesel BlueHDi : sobriété, endurance, mais nécessite de surveiller les systèmes antipollution.

La boîte de vitesses manuelle séduit par sa précision. Pour ceux qui privilégient le confort, la version EAT6 (automatique) apporte de la douceur sur autoroute, quitte à perdre un peu en réactivité lors des relances. Avant de vous décider pour une Peugeot 308 de 2015, étudiez ces aspects techniques, surtout si vous visez le marché de l’occasion.

Quels moteurs choisir (ou éviter) selon votre usage ?

En usage urbain, le PureTech essence tire clairement son épingle du jeu. Ce 1.2L turbo, léger et vif, s’adapte parfaitement au rythme des trajets en ville. Sa sobriété séduit, d’autant plus en version S&S (Stop & Start). La boîte manuelle dynamise la conduite, tandis que l’EAT6 (automatique) mise sur la fluidité, au détriment d’une relance parfois plus molle. Un point de vigilance s’impose sur la fiabilité : la courroie de distribution doit être contrôlée, et un carnet d’entretien bien tenu rassure.

Pour ceux qui avalent des kilomètres ou roulent principalement sur autoroute, le BlueHDi diesel se démarque. Son couple généreux simplifie les dépassements, et la consommation reste sous contrôle, même sur longs trajets. Optez pour le BlueHDi S&S en boîte manuelle pour la robustesse, ou la variante BlueHDi S&S EAT pour un confort maximal. Toutefois, la technologie SCR et l’AdBlue réclament un entretien irréprochable. Un filtre à particules ou une injection défaillante peuvent rapidement alourdir la note.

Les amateurs de conduite plus musclée lorgneront vers le THP essence 1.6L turbo. Ce moteur séduit par ses montées en régime, mais la consommation grimpe, et la distribution impose une surveillance accrue. Les versions hybrides ou électriques n’étaient tout simplement pas au menu pour la Peugeot 308 de 2015.

Pour clarifier selon les profils, voici une synthèse des choix adaptés :

• Usage urbain : PureTech essence, boîte manuelle ou EAT6
• Longs trajets : BlueHDi S&S, boîte manuelle ou EAT
• Conduite dynamique : THP essence, exige un entretien rigoureux

Votre usage, l’état du véhicule et la qualité du suivi d’entretien feront toute la différence lors de l’achat d’une occasion Peugeot.

Avantages et défauts à connaître avant de se lancer

Avec la Peugeot 308 de 2015, la variété des mécaniques fait partie des points marquants du modèle. Les finitions comme allure, allure eat ou allure pack misent sur un réel confort, une isolation sonore travaillée et un habitacle valorisant. Le PureTech en version essence brille en ville : discret, vif, il se prête bien aux trajets quotidiens. Du côté du diesel BlueHDi S&S allure, la sobriété sur longues distances reste un vrai atout, tout comme la capacité à avaler les kilomètres sans broncher.

Côté faiblesses, le PureTech exige une veille attentive sur la courroie de distribution humide et la consommation d’huile, parfois supérieure à la moyenne. Les versions THP essence demandent un entretien sans faille, notamment au niveau de la chaîne de distribution. Quant aux boîtes automatiques EAT, leur douceur est appréciable, mais certains conducteurs regrettent un manque de réactivité lors des accélérations franches.

Face à une Volkswagen Golf ou une Toyota Auris, la 308 tire son épingle du jeu grâce à un équilibre entre dynamisme et sobriété. Les équipements proposés, même en finition style ou puretech style essence, restent cohérents pour la catégorie : pas d’excès de gadgets, mais l’essentiel reste présent. Les fans d’hybride rechargeable ou d’EAT hybride devront aller voir ailleurs, Peugeot n’ayant pas encore franchi ce cap sur cette génération.

Voici les points marquants à retenir avant de faire votre choix :

• Points forts : diversité des moteurs, consommations contenues, comportement agréable sur route
• Points faibles : fiabilité à surveiller selon le moteur, absence d’offre hybride, coût d’entretien parfois élevé

Nos conseils pour un achat serein et sans mauvaise surprise

Avant de signer pour une Peugeot 308 de 2015, scrutez le carnet d’entretien dans les moindres détails. C’est la meilleure garantie que les interventions sensibles, courroie de distribution pour les PureTech, système AdBlue pour les BlueHDi, ont bien été réalisées. Un historique limpide, c’est moins de tracas à l’usage.

Mieux vaut privilégier un exemplaire suivi dans le réseau officiel. Les professionnels appliquent les mises à jour logicielles et rappels du constructeur, souvent ignorés ailleurs. À noter : la question de l’assurance auto n’est pas à négliger, car certains assureurs appliquent des surprimes sur certains blocs essence turbo, à cause de problèmes récurrents sur la distribution.

Inspectez soigneusement la boîte de vitesses : l’EAT6 doit fonctionner sans à-coups ni hésitations. Sur une version BlueHDi, vérifiez le niveau d’AdBlue et le témoin catalyseur, signes avant-coureurs de frais à venir s’ils sont négligés. Un kilométrage élevé impose de contrôler les trains roulants, l’usure des silentblocs ou du système d’injection.

Pensez à ces points pratiques lors de votre achat :

• Demandez les factures d’entretien
• Vérifiez la périodicité de la courroie ou de la chaîne
• Essayez la boîte de vitesses sur route, pas seulement à l’arrêt

Une Peugeot 308 de cette génération, bien suivie, peut offrir un équilibre intéressant entre économie, agrément et coût raisonnable à l’usage. Prenez le temps de cibler les exemplaires les mieux entretenus : c’est la seule vraie promesse d’une expérience sans mauvaise surprise. Une 308 bien choisie, c’est la route ouverte, le plaisir en ligne de mire.