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Voiture interdite en 2025 en Wallonie : quel modèle choisir ?

Un chiffre sec, redoutable : 250 000 voitures diesel bientôt dans l’impasse en Wallonie. Pas de place pour l’hésitation. 2025 scelle le sort des véhicules polluants dans les zones basses émissions. Les jours s’égrènent vite pour les conducteurs concernés, et la règle ne souffre aucune ambiguïté.

Voiture diesel en Wallonie : ce que la loi prévoit vraiment pour 2025

L’année 2025 s’annonce comme un virage réglementaire décisif pour la Wallonie. Les autorités mettent les bouchées doubles : les zones basses émissions se généralisent, ciblant en priorité les voitures diesel antérieures à 2011. Si votre véhicule n’arbore pas la norme Euro 5, il sera tout simplement banni des périmètres urbains concernés. La consigne ne laisse place à aucun doute : les modèles qui ne respectent pas ce seuil ne pourront plus circuler, point final.

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Pour être précis, la législation s’attaque aux véhicules affichant une norme euro inférieure à Euro 5, autrement dit, tout diesel plus ancien que 2011. On parle de près de 250 000 voitures encore présentes sur les routes wallonnes, clairement identifiées comme trop polluantes. Les contrôles s’automatisent : la plaque est scannée, la conformité vérifiée en temps réel. Pas de place pour le laxisme, l’amende tombe dès la première infraction.

Voici ce que prévoit le dispositif dès 2025 pour chaque profil de véhicule :

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  • Voitures diesel Euro 4 et plus anciennes : accès interdit dans toutes les ZFE à partir de 2025
  • Certaines dérogations subsistent pour utilitaires ou véhicules spécifiques, mais seulement jusqu’en 2028

Cette extension de la ZFE en Wallonie s’inscrit dans une politique de lutte résolue contre la pollution atmosphérique. L’objectif est clair : réduire la concentration de particules fines, aligner la région sur les exigences européennes en matière de qualité de l’air et répondre à une urgence de santé publique. Il n’y aura pas de délai supplémentaire : la transition est enclenchée, les contrôles deviennent systématiques, toute procrastination se paie cash. Si vous roulez encore en diesel non conforme, il est temps de penser à l’étape suivante.

Quelles voitures risquent d’être interdites et dans quelles villes ?

Le compte à rebours s’accélère pour les zones basses émissions. Dès janvier 2025, toute voiture diesel avec une norme euro inférieure à Euro 5 sera persona non grata dans les centres urbains wallons. Ce sont donc tous les modèles immatriculés avant 2011 qui sont visés, mais aussi une partie du parc d’utilitaires et de SUV. Les véhicules les plus anciens portent la responsabilité de la majorité des émissions polluantes, et ce sont eux que la réglementation élimine en priorité.

La Wallonie ne fait plus exception : après Anvers et Gand, elle déploie à son tour un arsenal de zones faibles émissions. Les caméras de surveillance, postées aux abords des villes, repèrent en continu les véhicules non conformes. À la moindre entorse, la sanction tombe, automatique et inévitable.

Voici un aperçu des villes et des mesures déjà en place ou sur le point de l’être :

  • Bruxelles a déjà instauré des restrictions LEZ sur la quasi-totalité de la capitale.
  • Anvers et Gand durcissent encore leurs dispositifs dès 2025.
  • Namur, Liège, Charleroi et Mons s’apprêtent à lancer leurs propres ZFE selon des calendriers désormais connus.

Les véhicules essence restent tolérés, à condition de répondre aux exigences de norme euro locales. Mais pour les diesels, aucune ambiguïté : la date limite est fixée, Euro 4 et antérieures devront rester hors des zones basses émissions. La taxe de mise en circulation (TMC) pourrait être revue pour accélérer encore le renouvellement du parc automobile. Face à cette pression réglementaire, l’immobilisme n’est plus une option.

Anticiper les changements : comment s’organiser si vous possédez un diesel

Pour les propriétaires de véhicules diesel antérieurs à 2011, le constat est implacable : leur voiture sera bientôt exclue des zones basses émissions wallonnes. L’heure des choix approche à grands pas.

Plusieurs pistes sont envisageables :

  • Revente ou recyclage : le marché de l’occasion reste dynamique pour les modèles Euro 5 ou plus récents, souvent recherchés à l’export. Pour les autres, la filière de recyclage est la voie la plus sûre. Plus vous attendez, plus la valeur de revente fond.
  • Certains tentent de gagner du temps grâce au pass journalier, qui permet un accès temporaire payant aux zones restreintes. Un expédient coûteux sur le long terme, qui ne saurait remplacer une vraie solution.
  • À Bruxelles, la prime Bruxell’Air récompense ceux qui retirent leur vieux véhicule et optent pour une mobilité alternative. Les modalités varient d’une commune à l’autre, renseignez-vous avant de sauter le pas.

Attention à ne pas sous-estimer la vigilance des contrôles : circuler avec un véhicule non conforme mène droit à l’amende. Les caméras disséminées sur l’ensemble du territoire repèrent chaque passage, et la sanction suit sans délai. Seule la date de première immatriculation fait foi, aucun subterfuge ne permet d’y échapper. La vignette Crit’Air peut servir lors de déplacements occasionnels à l’étranger, mais en Wallonie, seule la norme euro compte. Le temps presse pour organiser l’après-diesel.

Les alternatives crédibles pour rouler sereinement après 2025

L’exclusion des voitures diesel anciennes des zones basses émissions oblige à repenser sa mobilité. Plusieurs options s’offrent à ceux qui veulent continuer à circuler sans craindre la moindre amende.

Premier choix évident : la voiture électrique. Parfaite alliée des ZFE, elle gagne chaque année en autonomie et en diversité de modèles, des citadines compactes aux SUV familiaux. Le réseau de bornes s’étend, la recharge à domicile devient routine pour de nombreux ménages. Certes, le tarif à l’achat reste élevé, mais les frais d’utilisation baissent, et les avantages fiscaux sont loin d’être anecdotiques, même si la Wallonie ne concurrence pas encore Bruxelles sur ce point.

Autre option de plus en plus plébiscitée : le véhicule hybride. Qu’il soit simple ou rechargeable, il combine faible consommation et liberté de circuler en mode électrique sur les trajets urbains. Un hybride rechargeable assure jusqu’à 60 kilomètres sans une goutte de carburant, de quoi couvrir la majorité des déplacements quotidiens en ville.

Pour ceux qui cherchent une solution abordable, le moteur essence reste dans la course. Les modèles récents, alignés sur les normes euro strictes, offrent sobriété et fiabilité. Les citadines et compactes essence, peu gourmandes en CO2, franchissent les contrôles des LEZ sans difficulté.

Enfin, la mobilité durable s’impose peu à peu comme une évidence. Transports en commun, services d’autopartage, vélos électriques : la panoplie s’élargit et s’ancre dans les habitudes urbaines. La voiture conserve son utilité, mais elle partage désormais la route avec des alternatives qui montent en puissance.

On le sent, 2025 n’est pas qu’une date sur le calendrier : c’est le point de bascule vers une mobilité repensée, plus sobre, parfois plus collective. La Wallonie trace le sillon, à chacun d’y trouver sa voie.

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