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Station essence moderne au coucher du soleil avec véhicules électriques

Disparition du diesel : quand ? Analyse des tendances du marché

En France, la part des voitures diesel neuves vendues est tombée sous la barre des 10 % en 2023, contre près de 70 % en 2012. Certaines grandes villes interdisent déjà la circulation des véhicules diesel les plus anciens et prévoient d’étendre ces restrictions aux modèles plus récents dans les prochaines années. Les constructeurs automobiles accélèrent l’arrêt des moteurs diesel sur leurs gammes, tandis que les réglementations européennes imposent des normes d’émissions toujours plus strictes. Les stratégies industrielles, les politiques publiques et les attentes du marché convergent vers un calendrier de disparition du diesel qui se précise année après année.

Le diesel face à la transition : où en est-on vraiment ?

Le marché automobile français a laissé filer l’hégémonie du diesel. Les données sont sans appel : il y a dix ans, près de sept voitures neuves sur dix carburaient au diesel. Aujourd’hui, ce chiffre s’effondre à moins de 10 %. Dans les points de vente, les automobilistes se tournent vers l’essence, l’hybride ou l’électrique. Les constructeurs n’ont pas d’autre choix que d’ajuster leur offre : chez Peugeot, Renault ou Fiat, le catalogue thermique s’amenuise, le moteur diesel se fait rare sur les citadines et s’efface peu à peu des SUV compacts.

Dans les métiers de la route, le diesel conserve encore quelques partisans, surtout parmi les conducteurs qui avalent les kilomètres ou dans le transport de fret. Pourtant, l’élan n’est plus ce qu’il était. La fiscalité évolue, les zones à faibles émissions se multiplient, et la revente des modèles diesel devient un vrai casse-tête, sauf pour certains véhicules utilitaires ou SUV costauds où le diesel garde un léger avantage économique.

Le marché de l’occasion reste fourni, mais la cote des véhicules diesel décline. Les nouveautés se font attendre : peu de lancements, une recherche technique en retrait. De grands groupes comme Toyota ou Bmw misent désormais tout sur l’hybride ou l’électrique, reléguant le diesel au second plan. La bascule est rapide, nette, presque irréversible.

Quelles évolutions réglementaires vont accélérer la disparition du diesel ?

Le cadre réglementaire se resserre autour du diesel, sans relâche. En France et en Europe, la pression s’accentue. Les zones à faibles émissions (ZFE) envahissent les grandes villes et excluent progressivement les véhicules diesel les plus âgés des centres urbains. L’étau se resserre au fil des années : Crit’Air 4, Crit’Air 3, puis Crit’Air 2. Paris trace la voie, imitée par Lyon, Grenoble, Marseille. Dès 2025, une large partie des voitures diesel n’aura plus droit de cité dans ces centres-villes.

Au niveau européen, la direction est fixée : à partir de 2035, la vente de véhicules thermiques neufs sera stoppée. Ce calendrier ne laisse pas de place à l’improvisation pour les constructeurs. Les normes Euro 7 arrivent, abaissant encore les seuils d’émissions et renchérissant les coûts d’homologation. Sur le plan technique comme financier, le moteur diesel subit la pression, pendant que les investissements partent vers l’électrification et la chasse au rejet polluant.

Les évolutions réglementaires qui précipitent la mutation du diesel sont multiples :

  • Multiplication des ZFE en France
  • Normes Euro de plus en plus contraignantes
  • Fin programmée des voitures thermiques neuves en 2035

La dynamique est enclenchée : le marché diesel se transforme à vive allure, propulsé par les décisions publiques et la stratégie européenne. En ville, le diesel devient peu à peu persona non grata, et le neuf s’effacera des concessions d’ici quelques années.

Marché automobile : tendances actuelles et projections pour la motorisation diesel

Le diesel recule, l’électrique et l’hybride grignotent

Le marché diesel s’effondre, mois après mois. En 2012, près des trois quarts des voitures neuves en France étaient diesel. Aujourd’hui, ce taux est passé sous les 15 %. Face à la multiplication des zones à faibles émissions et à l’inquiétude sur la revente, les acheteurs délaissent cette technologie. Les grands noms de l’industrie comme Peugeot et Renault réduisent la voilure sur les modèles diesel. Même les segments longtemps fidèles au diesel, tels que les gros SUV ou les modèles familiaux, basculent désormais vers l’hybride ou l’électrique.

Voici les tendances qui dessinent le nouveau visage du marché :

  • Part de marché du diesel neuf en forte baisse
  • Retrait progressif chez Toyota, Bmw, Fiat
  • Montée en puissance de l’hybride rechargeable

Le marché de l’occasion garde du souffle, mais les décotes s’accentuent. Les diesel d’occasion séduisent encore dans les territoires ruraux, moins exposés aux contraintes, mais l’ambiance change aussi là-bas. Les annonces de restrictions, la crainte d’une exclusion des centres urbains, pèsent sur la valeur à la revente. Les prévisions annoncent un recul continu : d’ici 2027, le diesel pourrait tomber sous les 5 % du marché neuf. Les automobilistes se tournent vers des solutions plus souples, symbolisées par l’essor des hybrides et des véhicules électriques.

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Vers quelles alternatives crédibles pour remplacer le diesel au quotidien ?

Le retrait progressif du diesel pousse chacun à reconsidérer ses options. Sur le terrain, les alternatives se multiplient, mais toutes n’offrent pas la même flexibilité. La voiture électrique occupe le devant de la scène : silencieuse, sans émission à l’échappement, elle attire surtout en ville, là où les restrictions s’installent et où la fiscalité se montre souvent plus clémente. Cependant, l’autonomie réelle et la densité du réseau de recharge invitent encore à la prudence, notamment pour les grands voyageurs. Les avancées sur les batteries sont notables, mais sur autoroute, la question du temps de recharge reste d’actualité.

Du côté des hybrides, le choix s’élargit nettement. L’hybride rechargeable offre une alternative pragmatique : la conduite électrique pour la semaine, le moteur essence pour les distances plus longues. Peugeot et Renault étendent leurs gammes, Toyota capitalise sur son savoir-faire, Mazda propose l’hybridation légère. L’atout principal ? Un passage fluide, une autonomie rassurante, une consommation raisonnable lorsque les kilomètres s’enchaînent.

Le bio-carburant poursuit sa percée, notamment sous forme de superéthanol E85 ou de bio-diesel. Certains véhicules essence sont compatibles dès l’achat, d’autres peuvent l’être via une adaptation homologuée. Pratique pour qui cherche à réduire son impact carbone sans bouleverser ses habitudes. Les diesel de synthèse, issus de procédés industriels ou de la biomasse, peinent encore à s’imposer : disponibilité limitée, coût élevé, la généralisation n’est pas pour demain.

Chaque alternative a ses spécificités, voici un aperçu des options en lice :

  • Électrique : parfaite pour la ville, usage efficace et fiscalité souvent avantageuse.
  • Hybride rechargeable : grande polyvalence, autonomie combinée.
  • Bio-carburant : solution d’étape, utilisation sur les réseaux existants.

La pluralité des solutions impose de bien cerner ses besoins avant de choisir. Les essais et retours d’expérience sont clairs : le diesel n’a plus l’exclusivité des longs trajets, mais chaque technologie suppose d’ajuster ses habitudes et ses priorités.

Le paysage automobile change à vive allure. D’ici peu, le diesel ne sera plus qu’un souvenir dans les rues des grandes villes. La question n’est plus de savoir si la bascule aura lieu, mais qui, demain, osera encore miser sur le gasoil lorsque l’électrique et l’hybride s’imposeront comme la norme.

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